ah! mais si c’était Manon Duval, la fusée dévastatrice, le jet d’acide dans l’épiderme, que je voudrais donc rattraper le temps perdu!
France Hamel ossi, à la chevelure baudelairienne, l’occasion ratée, la possibilité envolée, l’amour est une entrave,
pis Hélène Linteau, la femelle évidence, la chair en feu, le corps en urgence, j’avais 16 ans, elle en avait 18,
Sherry-Bear, une vraie punk en cuir, en métal et en résille, en rouge, en noir et en couleurs, percée partout, super maquillée, son long corps nerveux, ses yeus barjots, le regard creux com la mer, je l’aurais courtisée, c’est sûr, mais j’en aimais une autre, alors …
parce que longtemps ce fut Kathryn Evangeline, ma blonde que je pensais pour toultemps, on s’est marié un après-midi en privé près du Vieux Quai sur le bord du lac Winnipeg à Grand-Marais sous l’oeil complice de Manitou, fallait voir le soleil sautiller d’allégresse sur les vagues, mais hélas! même l’amour pour toujours finit par finir un jour,
je sème des pensées d'humanité dans les champs étoilés de la Voie Lactée
Dis donc et si tu nous refaisais la même chose en allant voir toutes ces voisines maintenant ? ton regard actuel serait intéressant !
J’y ai déjà pensé. Le ferai sûrement un moment donné. Oublie pas que ce texte, vlc!, je l’ai écrit y a quand même quelques années. J’ai eu qu’à le remanier un peu pour le publier ici.
mais tu les retrouverais tes voisines ? je sais que ce sont des ex passées voisines 😉
et les voisines de maintenant ?
La plupart de ces voisines étaient et vivent probablement encore au Québec. Certaines remontent à mon adolescence et à mes vingt ans. Les revoir quand je serai de retour au Québec serait un coup du hasard. Celles que j’ai connues ici, à Winnipeg, j’en ai perdu la trace (à part bien sûr Kathryn Evangeline, la mère à Juliette) et là encore, seul un coup du hasard les replacerait sur ma route.
Quant aux voisines de maintenant, j’y ai pensé, oui; m’y mettrai bien un moment donné.
vous avez pas un site du style « copains d’avant » chez vous ? surement si ! je connais des gens qui ont retrouvé des copains de classe ainsi .
Mais est ce un bien de les retrouver ? nos vies ont obliqué sur des chemins différents et les gens ont changé entre temps . a part quelques souvenirs parfois ses anciens copains ou copines n’ont plus rien en commun
Y a sûrement un site genre « copains d’avant », mais j’ai pas vraiment envie de me mettre à farfouiller à droite pis à gauche pour essayer de retracer des copains ou des copines qui, comme tu dis, ont changé et n’ont plus grand-chose en commun avec moi. Les souvenirs que j’en ai me suffisent. Le reste, je le laisse au hasard.