à mon père
je chante les vapeurs et les jette sur les corps
villes concrètes criées, portraits d’idées com
des épilepsies d’enfants, traces éfémères
d’appels et de géografies illusionistes
com un ressac d’environs funambules
que je serre depuis des heures
jours cibles, partage raturé d’infini
de noces rectifiées et de sédiments
ah! l’insondable relent des naufrages!
effluves ressenties de nulle part, formes
découpages, manuscrits, florilèges
toute une écriture abolie proliférée
je dénonce les pénis postiches fondés totems
et que les continents s’enfilent avec saisissement
je raconte l’entropie des désirs et des troubadours
perles qui filent depuis qu’elles s’éternisent, rondes