visions collées
aux troncs ambiants
troncs canulars
durs mensonges à l’allure d’évidences
tout à fait fuite et féodale ukronie
les schèmes condensés égrènent le monde
et les plans clivés se remémorent
la prose des libertés sursies défuntes
bordel nomade des servitudes
barbare comédie violemment grimée
deuil enfoncé sous l’écorce
leçons non retenues dispersées
contre les folies pointues
continents géants effondrés
forêts, rivières, barricades
cheminées, monuments, déserts
vallées d’os graffiti blotties glauques
à l’orée mantric des mers effrénées
derniers lieux vifs balayés charriés la nuit
corrosion des langues tourmentées
qui dénoncent les paquets de clichés de survie
brandis à bout de gorge
le poème reste inconciliable, dialogue égaré
le poème reste insoluble, clinque de métafores
de giga machines, d’arbres desséchés
et de lames de métal
des derviches soubresautés tournoient
dans l’altitude des cités vacillantes
dans le ciel prototype barré gris anal
et pompent les rêves insultés, blocs psykofusés
clair teknicolor des êtres fragiles
maussade ivresse, instincts mimés sur théâtres onirires
coule et pleurs
heurte et colères
glisse et terres
dolmens et surprises
qu’ululent acides
les influents filets
rassasiés sans envergure
et les fibromes dressés
en chiens de garde