j’ai appris récemment que la cantatrice Patricia Janečková (voir mon entrée Cantatrices : la relève) a souffert d’un cancer du sein,
voici ce qu’elle a écrit sur sa page Facebook en date du 31 janvier de cette année :
« Il y a exactement un an aujourd’hui, on m’a diagnostiqué un cancer. Je me souviens de ce jour aussi clairement que si c’était hier. C’était une belle journée ensoleillée et je suis allée chercher mes résultats. J’ai conduit jusqu’à l’hôpital avec le sourire car je n’ai pas pensé à mal pendant un instant. Mais après quelques minutes dans le bureau du médecin, ma vie a été bouleversée. C’est un sentiment indescriptible.
Une année s’est écoulée. J’ai subi 16 traitements de chimio, une mastectomie et un mois de radiothérapie, d’innombrables injections et d’autres choses pas très agréables. J’étais parfois plus souvent à l’hôpital qu’à la maison, mais on s’habitue à tout. »
(Trad.: deepl.com)
la vie est vache
et pourtant un peu plus loin dans le même billet elle écrit :
« Cela semble incroyable, mais il y a aussi eu de bons moments. Même pendant la chimio, j’ai eu des moments forts et je suis montée sur scène pour faire quelques représentations. J’ai obtenu un emploi au Théâtre national de Moravie-Silésie, ce dont je suis également très reconnaissante et je me réjouis de l’impeccable parcours qui nous attend au théâtre. »
(Trad.: idem)
clin d’oeil sur le talent de cette magnifique artiste :
2012, elle a 13 ans : Once Upon A Time In The West d’Ennio Morricone
2016 : Quando me´n vo´ (Quand j’étais là-bas) de l’opéra La bohème de Giacomo Puccini
2021 : Měsíčku na nebi hlubokém (Song to the Moon) de l’opéra Rusalka d’Antonín Dvořák
2022, durant son traitement : Osvobozená (Libérée), paroles de Tomáš Novotný sur une musique de Zdeněk Král, Michaela Kadlecová au piano, enregistré au Jiří Myron Theater
J’ai suivi via YouTube l’évolution de Patricia depuis ses œuvres de « jeunesse » jusqu’à ses prestations adultes. J’ai été ému par la justesse du ton, sa maturité juvénile, ses interprétations tant religieuses que profanes.
Et puis un grand vide, trop long , reviens vite nous enchanter Patricia
Jean un admirateur,amateur, de France
Oui, espérons.
il faut effectivement le vivre pour connaitre ce temps suspendu
je ne suis hélas (pourquoi dis je hélas ? ) pas sensible aux cantatrices, etc …
eh oui, entre les cantatrices et toi y a comme un mur du son infranchissable, hé hé