l’arrongant Occident, pitre du vaisseau Terre
aveuglé de pouvoir, sourd à la misère
qu’il sème comme récits muselières
nous pousse au précipice en rires pervers
allez, les toulmondes, je vous souhaite une belle année
même si, malgré que, en dépit de
moi je m’en vais marchant
sur les sentiers galaxics
Lou Reed dans les oreilles
l’humanité dans la durée
ah zut j’ai loupé tapage Bonne Année à toi et au monde qui s’en fout .
et comme le dit Florent Pagny
« ….. Prenez ma femme, le canapé
Le micro-ondes, le frigidaire
Et même jusqu’à ma vie privée
De toute façon à découvert
Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui, on peut s’arranger
Puisqu’ici tout est négociable, mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser
Prenez mon lit, les disques d’or, ma bonne humeur
Les p’tites cuillères, tout c’qu’à vos yeux a d’la valeur
Et dont je n’ai plus rien à faire
Quitte à tout prendre, n’oubliez pas
Le shit planqué sous l’étagère
Tout c’qui est beau et compte pour moi
J’préfère qu’ça parte à l’Abbé Pierre
J’peux donner mon corps à la science
S’il y a quelque chose à prélever
Et que ça vous donne bonne conscience mais vous n’aurez pas
Ma liberté de penser » …..
et c’est à quoi s’attaquent nos démocraties : notre liberté de penser
je connais Pagny de nom, mais rien de son répertoire, j’ai quand même écouté sa chanson sur YouTube, c’est bien envoyé
Ni l’Orient, ni l’Occident ou quelque autre région ou nation de ce monde n’a la recette parfaite du meilleur monde à y vivre, cependant dans mon idée , je préfère l’imparfait dans mon pays de l’Occident que vivre dans les pays ou les nations sous des régimes totalitaires ou communistes ou talibans ou quelques soient ce genres de règles où tu n’as même pas le droit de penser tout bas ce que tu veux ….encore moins si c’est contraire à ce qui est dicté…..il y en a ici qui crie à la « libarté » comme ils le crient ici et là, allez vivre dans les endroits sous régime totalitaire ou autre du style absolu restrictif et vous verrez que vous êtes des bébés gâtés et plaignards avec un toit sur la tête et le ventre plein! ….. travaillez à amener notre monde à du meilleur vivre pour tous au lieu de gueuler pour gueuler…….ne me blaster pas, je pleure déjà pour notre monde qui s’en va à la dérive, entre humains nous ne faisons que nous détruire…….si nous ne changeons pas, nous allons nous détruire, nous éliminer nous-mêmes et si on se rend là…..ben, c’est ça qui est ça!
Le meilleur des mondes, ça n’existe pas, ni en Occident, ni dans le reste du monde, mais il faut bien reconnaître que l’Occident est à bout de souffle, que le récit de son exceptionalité ne tient plus la route et que le reste du monde est en train de s’organiser sans lui.
Parce que c’est ce qui se passe : le reste du monde ne croit plus en l’Occident, ne croit plus qu’il est force du bien et moteur de paix; le reste du monde se méfie de l’Occident, lui tourne le dos. L’ordre du monde est en train de changer fondamentalement, mais l’Occident ne veut pas le reconnaître, ne veut pas lâcher prise, s’agrippant sans partage à son hégémonie.
Croire qu’il n’y a de liberté qu’ici est une erreur. Croire que partout ailleurs il n’y a que dictature, donc le mal, et que nous sommes les représentants certifiés du bien est une illusion. Croire que l’autre veut nous détruire alors que nous semons la terreur un peu partout dans le monde ne peut mener qu’à notre perte.
Ma critique de l’Occident porte sur son hypocrisie, sur son incapacité à reconnaître l’autre dans sa différence, à ne croire qu’en lui-même, rejetant tout ce qui n’est pas lui et le caractérisant comme l’ennemi à abattre. Je ne prétends pas que les autres sont meilleurs que nous et qu’ils ont la solution pour un monde meilleur, mais je suis bien obligé de constater que l’Occident ne fait rien, absolument rien pour l’améliorer, ce monde, bien au contraire.
Quant à la liberté de dire et de penser, c’est vrai, elle est bien malmenée ailleurs, mais ici la bien-pensance et le récit de notre supériorité morale lui font de même un tort immense. Nous jugeons et condamnons au nom de valeurs humaines que nous avons trahies depuis longtemps et c’est en train de nous retomber sur le nez.
D’où Lou Reed : l’humain d’abord, d’ici ou d’ailleurs, l’humain au coeur de l’humanité, l’humain sans jugement, sans condamnation, libre d’être pour la continuité du monde.