mais, mais, mais, si ma voisine était une députée, fausse prêtresse, visage à deux faces, je lui dirais qu’elle fait l’importante pour rien dire, puis au lieu de la voisiner j’irais un soir avec une robineuse s’ pogner l’ cul sur un banc public pas loin juste pour l’écoeurer,
ça serait une marketeuse, la vlimeuse, que je ne la voisinerais pas trop rapport que j’ai mes mots à rapailler, et quand je la voisinerais je lui ferais savoir qu’elle vole les idées du monde pour fourrer le monde et que ça ne l’empêche surtout pas de faire commerce de ses attraits une fois com ça dans sa cuisine, qu’on s’amuse un peu,
une corporative, l’immonde, je la voisinerais pour l’accuser d’accaparer le monde sans la permission du monde, puis je l’inviterais à se monopoliser toué deux drèt là dans son salon cossu,
si, par ailleurs, ma voisine était une avocate, com celle qui m’avait guidé durant mes déboires avec la loi, ah! ses longues cuisses fines, sa brassière rose en dentelles quand elle s’était penchée au-dessus de la table pour m’expliquer les choses, c’est certain que je la voisinerais pour ses formes, mais ossi pour lui rappeler un soir pour voir que les prisons mentales sont plus solides que les prisons de métal,
mais ça serait une religieuse que je resterais décent en sa présence et quand je la voisinerais ça serait pour lui confier que j’ai le monde à glorifier m’itou, faut me voir aller chaque soir que le bon dieu me donne, puis si elle voulait me montrer ses fesses, pas de problème, je regarderais,
et j’aime ôtan vous avertir que si ma voisine était une infirmière je la trouverais tellement sexy dans son unifome ajusté que je n’arrêterais pas de la voisiner, c’est mon fantasme, l’infirmière, enfin, un de mes fantasmes, surtout l’américaine des années 50, les cheveux en vague sous la calotte, les totons fermes qui font presque péter les boutons de sa blouse, les cuisses toutes blanches qui montent jusqu’aux p’tites culottes toutes blanches elles ossi, ouh la!
en somme, c’est pour dire, dans l’un ou l’autre cas, je me gênerais pas,
je suppose qu’une robineuse c’est ce qu’on nomme une prostituée ? mais alors c’est quoi une marketeuse (femme d’affaire ?) , la vlimeuse ?
ah ah toi itou tu nous fais une fixette sur l’infirmière nue sous sa blouse ( elles te diront que c’est faux ) te manque plus que l’hotesse de l’air ..pour s’envoyer en l’air comme dirait Dutronc ah non c’est D’avoir, d’avoir Les fesses en l’air. hé hé
robineux, robineuse (anglicisme) : sans domicile fixe, clochard; du mot québécois robine = alcool, à partir de l’anglais rubbing alcohol, alcool à friction,
marketeuse = publicitaire; conceptrice de commerciaux; le mot marketeux n’existe pas, je l’ai inventé,
vlimeux, vlimeuse (québécois, familier) = malicieux, rusé; déformation de venimeux, de l’ancien français venim, venin, prononcé vnimeux, en faisant sauter le e, puis vlimeux,
non, l’infirmière n’est pas nécessairement nue sous sa blouse,
pis ben oui, que veux-tu, on a ses fantasmes…
a bon je pensais à robin ou robin des bois donc c’est un clodo
si en plus t’invente des mots mi Quebec mi english mi Chicoine ah ah je vais plus m’y retrouver 😉