de litière, à Trois-Rivières, une copine aux gros totons bruns chez qui j’avais fini ma nuit d’errance, on s’était branlé l’un l’autre sans faire de bruit à l’aube avant que le petit se réveille,
de litière, à Trois-Rivières encor, ma copine Claude B. aux totons bossés de cancer chez qui j’avais fini ma nuit baladeuse, elle et moi entrelacés par droit d’asile com je dis dans mon poème de l’entêté textuel,
de litière, à Trois-Rivières toujours, une fraîche échalote aux totons menus et pointus, elle m’avait ramassé échoué au bout de la nuit, m’avait couché dans son lit d’ami, au matin était venue se rouler sur moi en gardant juste ses p’tites culottes,
ah! sa poitrine farouche! son ventre ardent! ses cuisses impératives! son castor voilé!
sa bouche sèche à cause de l’alcool elle ossi, puis elle s’était arrêtée net fret sec rapport qu’elle ne voulait pas faire ça à son chum absent pour quelques jours, alors moi, bandé dur, mais bon prince, j’allai me travailler dans les toilettes, et voulez-vous que je vous dise le souvenir opalescent qu’il m’en est resté? son sourire, sa jactance, sa bonne humeur au déjeuner, contente d’elle-même qui n’avait pas trahi son chum, enfin pas jusqu’au bout, tout étant relatif, et contente de moi qui s’était comporté en parfait gentleman,
mais à te lire il y a que des branlettes … c’est pas frustrant à la fin ?
pas que des branlettes, avec Claude B. aux totons bossés de cancer ce ne fut pas une branlette, mais bien l’intercourse, oui madame,
par contre, quand les circonstances ne sont pas favorables à l’intercourse, une petite branlette ça fait toujours du bien,
parce que j’aime bien ça, moi, une madame pas ou peu vêtue qui travaille mon totem à la main pendant que des miennes je me balade sur ses courbes, c’est charmant et très satisfaisant,
ouh ah!
ah ah chacun son truc hein !