Skip to content
le journal d'un miroir

le journal d'un miroir

je sème des pensées d'humanité dans les champs étoilés de la Voie Lactée

  • fictions
    • dimensions
    • déviations
    • déflexions
    • l’explication du monde
    • métro
    • on est romantic ou on l’est pas, sti!
    • série musicale
    • vlc!
    • pensées décapitées
  • fissures
  • fractales
    • l’oeil
      • ailé
      • arqué
      • fixé
    • l’âme
      • abords
      • aveux
      • ajouts
    • le sexe
      • attitudes
      • mensonges
      • motifs
  • fragments
  • l’auteur

vlc! (4) … et ces voisines effleurées

Posted on 2018-02-212018-03-04 By Jean 2 commentaires sur vlc! (4) … et ces voisines effleurées

ma vieille concierge, une vraie punaise, quand j’étions jeune hom indigent et que je vivions sur Saint-André dans le bas de la ville à Montréal, et plus d’un soir je me suis quasiment pris pour Raskolnikov pour voir,
que dans le noir de ma fenêtre j’épiais qui faisait semblant de rien en se déshabillant dans la lumière de la sienne, fallait nous voir le lendemain se voisiner mine de rien,
la noire sculpturale, vibrante et enjouée au grisant parfum épicé, voisine que j’aurais donc dû me donner l’occasion d’aller renifler d’un peu plus près un soir pour voir,
l’hindoue âgée qui habitait de l’ôtre côté de la ruelle, elle souriait peu, ne parlait presque jamais et son mari, un ancien syndicaliste de Grande-Bretagne, m’avait rapporté que mère Térésa travaillait pour la C.I.A.
qui se promenait en brassière et en p’tites culottes dans son appartement de l’immeuble voisin et les soirs que sa coloc faisait pareil c’était plaisir que de les regarder s’affairer à leurs affaires en tenue légère,
notre voisine de palier, aux principes solides, aux idées bien arrêtées, qui nous avait piqué une crise d’épilepsie un après-midi qu’elle n’avait pas pris ses pilules et que son mari était parti à l’épicerie,
une danseuse dans un bar, Française, ondoyeuse, blanche, aux grands cheveux noirs, elle avait une parlure à faire damner un Québécois, je l’ai faite se tortiller trois fois à ma table, je me l’aurais donc louée pour la nuit,
ma voisine de classe à l’université, elle me laissait plonger l’oeil dans l’échancrure de sa blouse en faisant semblant de rien juste pour le kick,

entrées

Navigation de l'article

Previous Post: vlc! (3) ces voisines de passages …
Next Post: vlc! (5) trois petits tours et puis s’en vont

Comments (2) on “vlc! (4) … et ces voisines effleurées”

  1. catse dit :
    2018-02-26 à 03:52

    ARGHHH c’est qui déjà Raskolnikov ….
    oh me suis je dis , connaissant ton gout pour le monsieur ,cela doit être un personnage de Dostoïevski…bingo
    tu devrais habiter dans de grands ensembles avec plein de fenêtres toutes proches ,là tu ne saurais plus ou donner de la …tête ah ah

    Répondre
    1. Jean dit :
      2018-02-26 à 23:00

      des grands ensembles comme y en a à Montréal, oui, oui, mais quand on a l’oeil agile et fureteur comme le mien les occasions de donner de la tête restent nombreuses même à Winnipeg

      Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

L’humanité a un destin étoilé qu’il serait bien dommage de perdre sous le fardeau de la folie juvénile et des superstitions infondées.
Isaac Asimov

Liens de langues

CNRTL
Dictionnaire de l’Académie française
Dictionnaire québécois
Imago Mundi
L’Autofictif
Le clavier cannibale
Le journal de Tintin
Lexilogos
L’image sociale
Usito
Vocabulaire du capitaine Haddock

© Stepan Kapl - Shutterstock

Check Our Feed

Infolettre

Loading

Bonestell LLC reproduction.

La terre est bleue comme une orange.
Eluard

La lune est le soleil des statues.
Cocteau

Il est grand temps de rallumer les étoiles.
Apollinaire

Calypso © Michael Koelsch Modifications: Juliette Rayner

© Jean Chicoine

Pour tous les textes publiés sur ce blogue, sauf indication contraire.

Si vous détenez les droits sur une image ou une photo non créditée, veuillez m’en aviser afin qu’elle le soit — ou qu’elle soit retirée.

Copyright © 2023 le journal d'un miroir.

Powered by PressBook Dark WordPress theme