Robert Charlebois, Françoise Hardy, Léo Ferré, je les connais et les écoute depuis toujours. Si si. Depuis toujours. Comme le temps passe …
J’ai vu Charlebois et Ferré en spectacle, le premier trois ou quatre fois, le second une seule fois, à la Place des Arts de Montréal, en 1968. Celui-là était notre chantre national, celui-ci l’anarchiste de nos 16 ans. J’ai jamais vu Hardy en spectacle par contre. C’est dommage. Seulement dans le film Grand Prix. Et comme je l’aimais, elle, qui nous enclenchait les hormones sur spin, et que j’étais friand de course automobile, vous comprendrez que.
J’ai découvert les Colocs comme j’ai découvert Mylène Farmer, par hasard à la bibliothèque publique de Saint-Boniface. Ouais. Je furetais dans les rayons de musique quand, jetant un oeil curieux sur l’album Ainsi sois-je... de Farmer, je remarque qu’elle chante L’horloge de Baudelaire et je me dis: «Ah, ça, faut que j’écoute.» Depuis je l’aime d’un amour qui ne veut pas mourir. Même scénario avec les Colocs : je vois dans les notes de l’album Suite 2116 qu’ils interprètent Paysage de Baudelaire encore et hop! j’emprunte le cd. Depuis j’ai tout leur catalogue (bien mince, il faut le dire, Dédé s’étant éclipsé trop tôt).
(1) Robert Charlebois, Sensation
(2) Françoise Hardy, Il n’y a pas d’amour heureux
(3) Les Colocs, Paysage (Comme il est doux)
(4) Léo Ferré, Pauvre Rutebeuf
(5) Mylène Farmer, L’horloge
Poème / musique:
1) Rimbaud / Luc Morin – Charlebois
2) Aragon / Brassens. La dernière strophe est omise dans la version de Françoise Hardy.
3) Baudelaire / Les Colocs. Le poème est chanté en français et en wolof, une langue sénégalaise. À la fin de l’interprétation, à partir de 6 minutes 50, Isabelle Boulay ne peut se contenir d’admiration pour Dédé (André Fortin), la tannante.
4) Rutebeuf / Ferré
5) Baudelaire / Laurent Boutonnat
je connais mal Charlebois sauf les plus connues (voir commerciales) par ici .
le coté flûtes m’énerve un peu mais à l’époque ça se faisait , pas mal oui
Hardy oui je sais la puissance de charme ah ah mais c’est du Brassens ! enfin j’ai sa cassette avec cette chanson d’Aragon ,je lui trouve plus de force que cette chere Françoise plus de vécu peut être …
les colocs ….des inconnus , enfin je crois , tu m’en as peut être parlé … je suppose groupe contestataire ?
j’ai trouvé ça sur eux
https://books.google.fr/books?id=EqdkLa8Q6UcC&pg=PA35&lpg=PA35&dq=groupe+les+colocs&source=bl&ots=Q1nxWMfqFo&sig=lfyGegyguhIG1omfyPAwra1f0V0&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiAnuHWsJ3VAhVLnBoKHXvKATs4ChDoAQhRMAc#v=onepage&q=groupe%20les%20colocs&f=false
Ferré vu sur scène, du costaud ,même si le mec était parfois limite imbuvable ,ses chansons sont belles
Mylène ben oui suis fan aussi (moins maintenant depuis que sa musique ne sait plus trop ou aller )donc toutes sont de petites merveilles parfois sulfureuses
ah, Charlebois! le grand Robert! il a été le premier à mêler habilement la chanson d’expression française au rock urbain américain avec un accent typiquement québécois, de la même façon que bien des jeunes Français se sont reconnus dans les chansons de Renaud, les jeunes Québécois des années 60 se sont tout de suite reconnus dans celles de Charlebois,
Françoise Hardy, que dire, elle a été une star de la chanson populaire des années 60, le fantasme de bien des jeunes mecs de cette époque, c’est vrai que Brassens interprète le poème avec plus de vécu comme tu dis, mais j’ai pas pu m’en empêcher, me suis laissé charmer par la voix de Françoise,
les Colocs, groupe contestataire, oui, très critique de l’establishment, malheureusement André Fortin, le créateur du groupe (dont l’un des musiciens, Patrick Esposito di Napoli, est décédé des suites du sida en 1994), était mal dans sa peau et s’est suicidé en 2000,
Ferré, comme j’ai dit, c’était l’anarchiste de notre adolescence, il nous a impressionné sur la scène de la Place des Arts avec sa faconde et son non-conformisme,
quant à Mylène, ah, la terrible Mylène! je l’aime et l’aimerai toujours
attends je reviens demain, écouter ça , trop tard pour moi ici …00h37:)