Qui ne connaît pas Flink Poyd, pardon, Pink Floyd? Levez la main, que je vous fasse entendre trois de leurs compositions; deux longues, une courte au milieu.
Pourquoi juste trois? Parce que. C’est si vaste, Pink Floyd, qu’on n’en finirait plus. Pourquoi celles-là? Parce que, itou.
Et si vous ne connaissez pas Pink Floyd, si vous ne saisissez pas l’immensité musicale de Pink Floyd, si vous ne comprenez pas le témoignage âpre et incisif des paroles de Pink Floyd sur le monde (plus souvent qu’autrement sous la plume de Roger Waters), c’est qu’il y a un gros trou béant dans votre culture. Si si. Un gros trou béant.
À vous de les découvrir. Ou de les redécouvrir.
1) Sorrow
2) Goodbye Blue Sky
3) Comfortably Numb
Sur le titre (3), à partir de 4 minutes 55 secondes, David Gilmour joue sur sa Fender Stratocaster ’57 rouge et blanche un des plus beaux et des plus poignants solos de guitare de toute l’histoire du rock.
Je vais vous dire, j’ai assisté à deux shows de Pink Floyd, à Montréal dans les années 70 et à Winnipeg dans les années 90, et c’était pas le jeu de lumières qui m’intéressait. J’avais déjà tout vu ça sur l’acide. C’était la musique. Son ampleur. Son envergure. Son exubérance. C’était eux, les musiciens, que je venais admirer. J’étais témoin, là, en personne, de la maîtrise de ces grands artistes.