rien n’aura soupiré qu’une défaillance
excepté le azar, l’insatiable azar, gros rieur
qui s’acharne et se relance en pronom promeneur
qui danse en spirale sur des chemins écarquillés
qui se ramanche dans les besoins et les pleurs
que le temps fractionne, puis suspend j’imagine à sécher
et pour qui toute drôlerie moléculaire vibre tentativement autonome
rien n’aura soupiré sinon des métafores
qu’on endort en tentacules de rêve
et en solitudes idoines engouffrées
com quand je m’étendais dans l’herbe
au passage de l’enfance épurée
et que je me flanquais des impressions fébriles
étendu seul au rasoir des souffrances attardées
flétries par les laminations
rien, donc, n’aura soupiré
qu’une constellation mallarméenne
pendue
par
la
peau
du
cou