la langue sur les corps parle transfuge des réfugiés
langue sur langue sur langue seuil en trompe-l’âme
raconte les désirs, les émotions les membres enchâssés
récite, répète, récapitule les peaux narrées
grammaire incendiée les découvertes luisent
pantelante qui s’accroche là, à même
au lessivage des règles l’échelle alliée
à l’encontre de l’incroyable dans le caveau
une overdose d’ardeur, une percée des amours
d’ombre sous des seins jaunes le jardin jaloux
le plein des lèvres oranges qui s’estime
que rassemble la brisure si semblable
disséminée du silence des rimes à la lune antagoniste