les gerbes électronics gambergent l’alentour
à grands coups de savoir au fond des gorges
explorent les décors com ôtan de stèles
ajoutées au terme des pleurs générateurs
un tantinet un peu de tintouin, bang!
la cloche cligne, la lune s’accroche au soleil
com un visage toisé par le trou d’une galaxie
où je redécouvre mon oeil sidéral enfoncé
les paupières à jour, flashs sur mes ligatures
le monde explose dans l’univers fractalisé
la mégalomanie perpétue les écomeurtres
et je lance des clins d’iris et d’étoiles aux mots
j’écris au max cent mille fois la même chose
je blaste ma langue au cobalt, kaboum!
dans l’ample triangulation des sfères impassibles
com un virage à l’aile au centre com au trésor
les avenues distillent des pentes achalandées
recul sifflé bardé d’effroi et de souffrance
com l’immensité tenant ferme à l’échelle du vide
propriétés nonchalantes, néanmoins dénuées de joie
meuglements, un choeur à bords indécis
je transporte la Voie Lactée sur mon dos
la bascule d’un coup d’épaule et fige
en lisière de l’étonnante réalité polype
délivrance d’une vie en fracture d’oeil
les rivières polluées paressent au soleil
flambe une larme, derechef les trottoirs
ou rien encor une fois, au seuil de l’inexprimé
(c) 2014 Jean Chicoine