à Christine Gauthier
j’annule son corps habillé
ouvre le pan de sa robe de chambre
soulève sa robe de nuit, cuisses q’
je touche du doigt
le pouls flagellé de son slip
je soutiens son ventre quand elle passe
toute entière par-dessus ses fesses, seins tissus
je roule sur son pubis clair
elle m’éjacule sur son derme, portée amoureuse
com un corps gonflé
dépression passagère, conifère dissous
pendant qu’elle et moi se parlions en français
com un radeau en dérive sur une mer d’anglais