Ainsi m’ont amours abusé.
François Villon
(mes lèvres bien volantes sur l’effleure de sa vulve)
édulcoré pour t’écrire, m’amie
ma langue lézarde sur ton clitoris éperdu
sage orgasme, l’âme en poussière
filamentée par attrait, ton poil en nage
en marge de tes hanches com un reste
recuit d’orchidées et de violettes
avec le soleil qui flambe toute la nuit
un paquet d’abbréviations, de tabous déboutés
lecture par périodes raturées de bas satin
un peu de sable, une danse ébranlée
lueurs en plein ciel, ombres de molécules
com blanches et en suspension
ton front soucieux qui rêve d’un grand fleuve
balancements, vacillations
à boire tes pleurs, tes larmes du soir
soupirs, murmures, voix épicentrées
terres et forêts allumées australement
azur découpé à l’éclipse de ton body, babe
t’ouvrir et te saliver, m’amie
mériter ta chair, t’outrer, te franchir
à même le chagrin, t’épanouir
langue enfourchée emportée par degrés
com en reliant l’oeuf messager des résidus
vertige, mais bref, passion passée
hallucinée, niée d’aveu d’amour
et solitaire entre les effarements
qu’effraie déjà le soleil tout entier
percée stellaire le long de ton dos friable
porno fissure branlée soft
parfum éclaté, slip enfoui de tes cuisses
fesses étagées mastiquées en plein carnage
de l’échine, tes baisers forcenés, foison
sur la façade distillée de tes oreilles
mains bien volantes, clic clac
tes symboles bien huilés, tout l’éventail
de l’oeil, m’amie, à l’effleurement de ta vulve
épaule brise, euphonie de dragons
com un rappel laconic d’oizos
cibles amurées, ta jupe soufflée
dans le sens des rétroviseurs
le soleil géant à nouveau, à nouveau
la brûlure, tu bombes le torse
te creuses le dos, t’effiles les reins
touchée au pied du monde, le ventre forcé
com de la dentelure filée par les massifs
tes exigences pratics me grafignent, m’amie
perles mi-closes en mes eaux
poèmes rescapés transvasés de paupières
à l’ombre de tes mamelles big bang
qui me pointent et m’accostent aux aisselles
t’emporter loin des rivages, la fille
tendresse délaissée sur ton visage
ton miroir t’absorbe sans reddition
nuit détalée, plaines, mosquées, monts
qu’entourent d’ôtres plaines
et que traversent d’ôtres rivières
vols palpités d’os tels des anges
fixés d’extase cloués frost
tes jambes humides léchées longuement
nuque filtrée, ôtan d’âges, m’amie, de lieux
débattus, d’étalements et de chuchotis
je planterai nos sexes parallèles, la belle
dans le jardin sacré du monde
ton clitoris odorisera ma bouche
ton bassin sera mon portail
ton iris me rivera com rafale et bourrasque
rognure, pluie, bruine, errance, abreuvoir
ton omoplate cristal, ton flanc haché saupoudré
tous tes appâts me franchiront par élévation d’ongles
et par récitation des vertèbres
toi, m’amie, l’écrin de mon gland, ah!