à ma soeur Marie-Josée
des mers orageuses dévalent des pentes potassium
des nuées sulfurent et vaporisent d’indiscrets alentours
viols voiles, ultimes splendeurs du ciel
des cours d’école rêvent et rêvent encor d’anatomes
des bordels pavés ondulent sur des écrans atones
berges frémissantes diffusées d’avance
elle revenait transie
par la pluie
des enfants meurtris
elle hurlait les territoires
à l’oeil blanc des os galets
l’âme ouverte au cosmos
elle accrochait au passage
des vierges au vitrail
des codes dépassés affichent des sursauts de géranium
des collines aventureuses déversent d’énormes averses
fêlures d’azur, craquelures qu’éraille l’océan