en post-scriptum de mon article écriture inclusive, réforme de l’orthographe & ôtre torticolis je m’élevais contre l’emploi du mot chest au lieu de poitrine,
ben osti! c’est pas fini,
j’ai entendu dans une émission de télé « y a buildé son affaire » et « on build ça », pis dans un reportage en ligne « ch’ t’ arrivé au border »,
non, désolé, c’est pas le border, c’est la frontière, pis c’est pas build et buildé, c’est construit, ou bâti…
faut s’ calmer,
je parle toutes les langues en français
j’ai l’alouette au coeur entourée d’anglais
Robert Charlebois, Le Canada
heureux que tu ne sois pas chez nous !!! l’anglais est employé à toutes les sauces….
mais c’est un juste retour des choses puisqu’au temps de Guillaume vers les années 1070 , un anglais ‘bien né ‘ devait parler le français .
c’est vrai, mais chez vous le français n’est pas menacé, votre emploi de mots anglais fait chic, ça fait cool, et la langue reste bien vivante, alors qu’ici elle nage tant bien que mal dans un océan d’anglais qui la met constamment au défi de survivre,
c’était vrai autrefois mais maintenant l’anglais s’insinue partout dans le quotidien ,les mots , la syntaxe car l’anglais raccourci par ex la négation d’une phrase française qui serait plus longue .
mon buraliste a la manie de dire ,quand il me tend un achat et que je paye, « avec plaisir » (with pleasure ) au lieu du « merci » habituel . je ne parle même pas des milieux d’affaires , audio visuel et surtout l’informatique , la pub avec obligation de sous titrer la phrase .
ayayaye! notre belle langue française fout le camp!