à ma soeur Sofy
les populations mimétics assourdies ébahies
étouffent ensanglantées dans les ghettos de gestions
les urbanaires fous déchiquetés déambulent
dans les coins pluriels des machines distributrices
des conjugaisons scalaires et des conjonctions exhibent
les durées de vie, les temps de mort et les parcelles d’idylles
les textes pleuvent drus, adéquats sans risque
déployés sans doute, raisonnablement admissibles tranchés
l’amnésie brisée d’achalantes exceptions
frôle de nuit le graf et se perd dans l’aurore salutaire
un charme alarme sonne les retrouvailles de fréquences
signes strates sur signes strates sur signes strates
attente, expectative, désir modificateur, rire branché
propagation des jouissances, noosfère en délire, stellarisation
circum coloration des solides jetés abstraits, là où les seuils
rapprennent le calcul aux sondeurs psys et l’algèbre aux quêteux gris
les planificateurs isomorfes stockent les découvertes
sitôt qu’arbitraires, mais nombreux, les rhizomes se font balayer
des surnoms analogics tous identifiés maniacs accompagnent
les groupes de réseaux, les paquets de runes et les morceaux de rues
ah! l’obsessive présence des spectacles!
en pleine orée d’enfants sur tropes parabolics!
l’inventaire instrumental, encor oublié, gèle et craque
dans les corridors répercutés et les couloirs ressouvenus
les cités baladeuses costumées sur fond de glace qui fond
se lovent frileuses et haineuses dans l’ailleurs venteux d’ôtrui
dans le fabuleux firmament désemparé
que guette l’insecticide incestueux en partie bardé d’acier rutilant