à Claudia Schwann
moi-même à elle, moi-même antenne
son oeil com un portail, un voile
urgence d’elle, intelligible test étroit
avec l’imaginaire com unic évitement
sic transit, c’était là, com une chute
l’oeil inquiet, l’âme labyrinthine
le sexe en manque, attente, attente
des ailes sur la neige de ses cuisses
moi couché abattu à flanc de hanche
mais dans ma tête, conversation terminée
j’allais, c’est sûr, la fantasmer
durant des jours, peut-être pour toujours
deux fois l’oizo s’est mis à chanter
une première fois, puis une deuxième fois
clamant la vive douleur du texte désarticulé
le poème gère l’avenir, l’impasse hantée
elle solidement plantée par crainte d’être emportée