l’écriture d’asteur, c’est la prolifération de l’application de techniquess bien rodées par des écrivains et des écrivaines qui ne sont plus vraiment des écrivains et des écrivaines, mais des auteurs et des auteures surtout et qui prennent les mots pour acquis, péché mortel!
ce sont des filtres condensés com moi je suis un jeu de miroirs,
allez, auteurs et auteures de mes deux, allez! chamaillez-vous sur l’escabeau des best-sellers, escabeau que pour ma part je transforme en séchoir à linge, allez! vous dis-je, moi, en vrai disciple tralfamadorien, je vous attends chez Rigel, au Mémoriel, dans la constellation d’Orion, c’est pas si loin, à peine 1 300 années-lumière, où tous les livres du monde auront été écrits, fichés, indexés, catalogués,
Camus a vu juste quand il a prédit que toulmonde aurait son livre à écrire, j’en suis l’exemple flambant, com on dit, vu que j’écris m’itou, mais tant qu’à écrire, ossi bien écrire de façon résolument non conforme, pourquoi? mais pour arriver à pondre un oeuf de liberté, pardieu!
ainsi je raboute mes mots, barques fragiles à l’horizon, je les rassemble en groupes de mots com les galaxies se ramassent en amas et en superamas, le tout, écriture et cosmos, tiré par des cordes, théorisent les physiciens, c’est pour dire et ce que c’est que de nous quand même,
j’écris com s’il y allait de la survie du monde, et c’est justement ce dont il s’agit, de la survie du monde, étant donné qu’on n’en a qu’un, de monde, et que ça serait réellement con que de se nous l’éliminer,
tiens, Damasio dit en ses mots ce que je dis dans cet article:
Nous crevons de la prolifération de livres moyens ou médiocres, écrits vite, par des auteurs moyens, pressés, bâclant, considérant la littérature comme un métier, édités par des éditeurs qui doivent faire tourner leur boutique fragile, diffusés par des diffuseurs qui veulent continuer à faire leur fric, vendus par des libraires qui ne savent plus comment suivre cette production, comment même l’éponger, la porter aux lecteurs, et lus enfin, ces livres, par des lecteurs perdus, incapable de s’orienter dans ce dégueulis gigantesque de textes censés les divertir, censés les édifier et qui ne portent rien d’autres que la frénésie éditoriale actuelle.
Cosmos Orbus : Alain Damasio
mais mon cher ce qu’il y a de bien dans l’écriture c’est que tout le monde peut écrire à sa manière et ce qu’il veut .l’écriture c’est la liberté pour l’auteur et le lecteur , une mer ou l’on peut remonter ce qu’on y pêche . je connais rien de mieux !
je lis un jour un thriller , un autre jour de la SF ,un autre un roman best seller ( il y en a de très bons ,faut pas dire et aussi de très mauvais ,faut le dire hé hé )pis quelque chose de plus ardu ,et un autre jour je pourrais lire le tien quand il sera fini …….
je m’amuse avec ces petits textes, ma chère, je me marre…