hurle le sang
gémis les terres
craque l’os fragile
arrache les peaux
lambeaux d’enfants
reviens à l’embryon
fréquente les gorges
sonde les regards
touche les torses
sans briser l’os
crie le temps
frémis l’aire
traque l’idée gracile
tranche les chairs
écrie les terres
décrie les misères
ramasse les races
repère les songes
les solitudes aberrées
fuis la peur
la retire de l’index
renifle le sang
vibre l’océan
froisse les épaules
écarte les cuisses
les courbes dociles
sans snaper l’os
et frappe les buildings
d’exceptions émotives