ma langue nouée entre ses cuisses
paroles recluses au fond du temps
change cassé par l’enfance des discours
langue chatte déliée sur vapeur de toile
et de courbes
océan femelle déguisé d’intentions
par découpage des signes modulatoires
archipel des bêtes camouflées
intensément et que parcourt la mémoire
aspirée fusée croisée par démembrement
grêlée jaune sur des parois de brouillard
qui glissent s’opalise au moins volante
son pubis crépu branlé sur les vitres
et sur les givres
noyautée muette com un lobe recteur
en grille grenat accents de pouvoir
et de peau torsadée par la neige cristal
condensée enfouie dans un profond sommeil
supposé l’équilibre du mur oblic des passions