en parallèle <-> Beatles@60

(à l’occasion de la page FB Beatles@60 de Ronald Tremblay et de Guy Macotte célébrant en ce mois d’octobre le 80ème anniversaire de naissance de John Lennon)

sur le pouce, direction la Gaspésie (com je le mentionne dans mon article la courbure de la Terre), j’arrive à Rimouski en fin d’après-midi, je veux croquer un morceau avant de me replanter sur la route, j’arpente quelques rues à la recherche d’un snack-bar ou d’un dépanneur, l’air marin dans les narines, je repère une boutic où je me dis, tiens, je vais me renseigner ici, j’entre, une demoiselle de mon âge me sourit derrière son comptoir, le nez chaussé de petites lunettes rondes com moi, je lui fais part de ma quête, on se met à jaser, l’attirance est palpable entre nous deux, surtout que je viens de Montréal, c’est pas souvent qu’un beau Montréalais à cheveux longs arrête dans sa boutic,
ah! si je pouvais me rappeler son nom, c’est là, enfoui quelque part dans les replis de ma mémoire, elle avait des grands cheveux bruns jusque dans le milieu du dos,
toujours est-il qu’elle finit son shift dans une quinzaine de minutes, peut-être qu’on pourrait aller manger ensemble? okay,
durant le repas je lui dis que soit je reprends la route tantôt avant qu’il fasse trop noir, soit je me déniche un endroit où crécher pour la nuit, pas de problème, qu’elle dit, tu peux venir dormir chez moi si tu veux, okay,
soirée rieuse et canaille, nuit d’amour enflammée, elle venait tout juste la veille d’acheter  l’album Rock ‘n’ Roll, l’avait pas encor ouvert, avait pas eu le temps, on l’a écouté en dansant rock & slow dans son salon,
je suis reparti le lendemain matin gaillard big time,

Be-Bop-A-Lula
Ain’t That A Shame
Peggy Sue

dire que la voix de Lennon se prête magnifiquement à ces classiques est un truisme, en passant, les trois silhouettes floues qui semblent glisser devant lui sur la photo sont celles de George Harrison, de Stu Sutcliffe et de Paul McCartney,

vinyl gravé en moi par cette généreuse et conviviale rencontre,